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AMBICEPHALE (en cours)

copyright Fabrice Charbit 2014

​

La danse des quatre cous donc

des quatres bouches à lèvres de

vache épileptique donc

des huits narines globules

purifier les mollusques ambiants avant quatres cerveaux

qui gouttent

donc

des huit oreilles qui plus que saignent chenilles à venin donc

des huits yeux

blancs-foutres en miroir

donc

des seize fois trente trois fois quatre vingt dix treize mille cent cinq fois

- le chiffre change à chaque instant -

crucifiées aux grêles aux frimas supendues aux lignes à tension alternative du

ciel

 

 

            les têtes

 

 

 

                 donc

 

 

 

danse

 

 

 

 

de zinc et fer boréal

en déploiement des,poumons quatre larynx avant

larmes et deuil asphyxié et germes claustrophobes

 

où les comas larvent dans des grottes

 

 

 

 

danse

 

 

 

 

mais des ailes mais sans pieds

comme nuage de boue

 

à ne plus

​

​

​

​​dedans des siècles
tubes respirateurs à gaz plastique
à rouge réfraction solaire morte à
frottements grincés portes rouilles à rien à
gargouille des trachées jusqu'à l'oreille interne et
chambre claustrophobe sud


expire aux parois à peau à sueur à ras des souffles
à cigarettes ammoniaquées
silence à plein poumons 3h du mat
à vide conserve aluminium
les vieux chats sont morts
le lierre est blême
viande accélère la viande contamine la viande boîte la viande et
fermente à mouches


lune grise au carreau
semence à fesses
pousse-cervelle
par dévoration

​

​

en minuit au carreau calamité rouge au gémissement des tempes le temps d'effaroucher un je ne sais rien crible des puces la lune quelque part n'importe à la ligne aux contre-toits qui clignotent aux nuages gratteux encore lune pendue là quelque où quand la certitude du tranchoir quand la volonté bleue sans lèvres du baiser en-dedans en minuit noir et ronron et trotte en désert bagnole au carreau à la gorge des fils de chiens des fils de l'autre des gosses de fer des grues de migrance morte jusqu'à

 

la rue souterraine

 

en bas

 

 

métaphysique des tôles morphoses des flaques l'oeil mort

 

la lune

​

​

​


la soif au bord enveloppes cellophanes tiges de verges vinaigrées la transparence le soir au dimanche encéphale autour les trois corps de la nymphe

crible l'onde parole et crêtes animales sur le dos des écrans vox protonowhere entre bétons le  pur nucléaire niké

en bas plus bas
MORTI
BUS
ABATTOIRS PHARES EXQUIS  je

l'oursin blême là haut la lune et
                        

                            dernier arc du crépuscule
                                                     

                                                        queues d'espace
 


le choc des mires antennes les paraboles cristal de chien et chat
sommeil qui ne respire

où
les cuisses de séquoia de l'ordre érectile à peau venimeuse

                   dans la

perspective marche pure depuis les oreilles l'horizon des torches la piste d'atterrissage invincible le vent  chronomètre brame cavale échancre boire le velours sombre l'aliment

au front transpire d’où naquirent des jambes quatre plantées dans la nuit pour   

                              accélérer les larmes
 


REVOLVER BANG EN PLEIN SANG
pas pris juste sans corps le regard peint

spectres anus blanches et pures femmes tout contre bouche la
respiration stellaire brume halogène



                               peut

                               être

fume par cratères à la porte étrange
              

                  retourne l’abcès
 


                                         je

                  ne blague pas d'entre les morts


 

 

à la nuit chaude pelouse du

stade municipal

cacher les cadavres anorexiques

en trois voitures métalliquement mortes rouges

 

après l'hésitation du cannibale

et l'improbabilité

son double étroit dans l'appartement nu de lumière

mornes divans mous sombres tables guéridons

et la vieillecomplice à petit chien

parfumée d'éther et sueur jaune

 

volatilisent rez-de-chaussée

deux paquets de kleenex vides au salon

avec et sans petit chien ou ni chat

 

 

 

 

peau lente des sommeils

 

 

                                sous

 

            

                    grelot la morte vertèbres autour du col

 

                              

                                   les pluies nées         du bout des doigts

 

 

                   répandent son visage

 

 

 

 

 

                                   grattent épidermes

 

 

                      comme détrônent les solides thorax

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